Pourquoi suis-je constamment malade ?

L'approche fonctionnelle face aux infections chroniques et à la résilience immunitaire

Chaque année, la perte de productivité liée à la mauvaise santé coûte plus de 100 milliards d’euros à l’Europe 🤒💼💸

De nombreuses personnes viennent à moi, enfermées dans un cercle vicieux dont elles ne parviennent pas à s’échapper. Elles sont rattrapées par des infections qui se répètent inlassablement. Des boutons de fièvre qui surgissent tous les deux mois. Des infections urinaires récurrentes, sans cause évidente. Des réactivations du virus Epstein-Barr, avec leur lot de fatigue intense, de ganglions enflés et de brouillard cérébral. Pour beaucoup, ce sont ces infections sexuellement transmissibles persistantes qui, malgré un traitement antiviral constant, continuent de se manifester.

Ce ne sont pas des maladies spectaculaires, ni des urgences médicales. Elles ne réclament que rarement des soins immédiats. Et pourtant, peu à peu, elles finissent par modeler la vie des individus. Leur présence est peut-être discrète, mais leur impact est lourd et cumulatif : des nuits agitées, des journées entières englouties par la fatigue, une confiance qui s’effrite lentement dans le corps qu’on croyait solide. L’incertitude du prochain épisode, ce poids invisible aux yeux des autres, mais lourd et tangible pour celle ou celui qui en souffre.

Au fil du temps, des interrogations familières finissent par émerger :

  • Pourquoi cela ne cesse-t-il de se produire ?

  • Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?

  • Pourquoi ne puis-je pas retrouver une pleine santé ?

Souvent, les réponses offertes par le modèle de soins conventionnel sont limitées, voire réductrices. Une ordonnance, un conseil pour gérer le stress, une vague assurance que certaines personnes seraient « plus vulnérables ». Mais ces réponses ne suffisent pas à dissiper la confusion et la souffrance.

Cet article propose une vision différente. Plutôt que de traiter chaque infection ou poussée comme un événement isolé, nous chercherons à comprendre les conditions qui permettent à ces infections de persister ou de réapparaître. Nous explorerons les vulnérabilités – qu’elles soient internes ou environnementales – qui affaiblissent les défenses naturelles du corps.

En médecine fonctionnelle, les symptômes ne sont pas vus comme des défaillances du corps, mais comme des signaux. Des messages qui révèlent un déséquilibre, un terrain où l’harmonie a été perturbée. Le système immunitaire ne réagit pas sans raison ; il répond aux défis qu’il rencontre - carences nutritionnelles, stress chronique, déséquilibre microbien, charge toxique excessive, etc. Lorsque ces causes profondes sont ignorées, les symptômes réapparaissent, non pas parce que le corps est défaillant, mais parce qu’il fait de son mieux avec les ressources limitées qu’on lui accorde.

La véritable guérison commence lorsque nous arrêtons de réprimer les symptômes et que nous cherchons à comprendre le message qu'ils cherchent à nous transmettre.

Les signes d’un système immunitaire affaibli

Lorsque les personnes arrivent jusqu’à moi, elles sont souvent épuisées, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Elles ont suivi les traitements prescrits, appliqué les conseils qu’on leur a donnés, mais le cercle vicieux persiste. Nombre d’entre elles se sentent trahies par leur propre corps. Pourquoi semble-t-il échouer sans cesse, malgré leurs efforts acharnés ?

Bien que les symptômes extérieurs varient, la majorité des cas se répartissent en trois grands modèles de dysfonctionnement immunitaire :

1) La réactivation

La réactivation survient lorsqu’un pathogène, qui était resté en sommeil pendant longtemps, se réveille sous l’effet d’un stress immunitaire. Cela est fréquent avec des virus tels que l’herpès (oral ou sexuel), le virus Epstein-Barr ou le cytomégalovirus, qui peuvent rester cachés dans l’organisme pendant des années avant de se manifester sous l’effet de la fatigue ou du stress. La malaria, pour certaines personnes, peut également revenir de cette manière.

2) La persistance

La persistance désigne les infections qui ne guérissent jamais complètement. Elles peuvent rester latentes, assez discrètes pour passer inaperçues, mais suffisamment tenaces pour diminuer la vitalité au fil du temps. J’observe souvent ce phénomène avec la prolifération de Candida, les infections à H. pylori, les infections urinaires chroniques ou encore Mycoplasma pneumoniae (« pneumonie ambulatoire »). Le COVID long se trouve souvent dans cette catégorie, ses symptômes étant le reflet d’un système encore pris dans une réponse immunitaire de bas grade.

3) La susceptibilité

Si tomber malade de temps en temps fait naturellement partie de la vie, il n’est pas normal de tomber malade à chaque exposition à un microbe. Le système immunitaire est conçu pour nous protéger contre une grande variété de pathogènes. Mais lorsque même une exposition légère entraîne systématiquement la maladie, cela révèle une fragilité plus profonde, bien au-delà du simple hasard.



Il est important de souligner que ces modèles ne sont pas nécessairement exclusifs les uns des autres. Une personne peut, au cours d’une même période, souffrir d’infections transitoires fréquentes (susceptibilité), d’une infection non résolue (persistance) et de la réactivation d’un pathogène dormant (réactivation). Ce qui importe ici, ce n’est pas de classer une personne dans une catégorie précise, mais de comprendre ce que ces trois phénomènes révèlent : une résilience affaiblie.

Pourquoi la résilience faiblit-elle ?

Lorsque le système immunitaire commence à défaillir, ce n’est que rarement en raison d’une cause unique. Le plus souvent, c’est l’accumulation progressive de déséquilibres subtils qui finit par dépasser la capacité du système à s’adapter. En médecine fonctionnelle, on parle alors d’un effondrement de la capacité régulatrice du corps : cette faculté d’ajuster ses réponses aux défis, d’éliminer ce qui est nuisible et de nourrir ce qui est essentiel.

D’un point de vue quantico-biologique, chaque fonction physiologique, y compris celle du système immunitaire, repose sur une signalisation cohérente, une communication précise entre les cellules, les tissus et les organes. Cette cohérence est profondément influencée par des facteurs comme la lumière, le rythme circadien, la structure de l’eau et l’environnement électromagnétique. Dans une approche somatique, le rôle du système nerveux est tout aussi fondamental. Lorsqu’il reste ancré dans un état de vigilance permanente, constamment sur le qui-vive, en situation d’insécurité et de carence, il détourne les ressources qui devraient être allouées à la réparation, à l’immunité et à la digestion, pour maintenir le corps dans un mode de survie.

En résumé, un système immunitaire résilient repose à la fois sur les ressources dont dispose le corps et sur sa capacité à faire face aux stress. Lorsqu’il manque des éléments essentiels comme les minéraux, les acides aminés, une eau pure, du repos et des liens significatifs, le corps n’est pas en mesure d’entamer ni de finaliser ses cycles de défense. De la même manière, lorsque les charges toxiques deviennent trop nombreuses, que les fonctions à réguler se multiplient, que les stimulations s’intensifient et que la récupération diminue, le système s’épuise et bascule dans un état de déficit - une forme de manque biologique qui traduit une insolvabilité profonde.

Prenons l'exemple d'une femme qui souffre de boutons de fièvre récurrents, accompagnés d’épisodes de fatigue inexplicables. En apparence, tout semble aller pour le mieux : elle mange convenablement, accomplit ses tâches, mais son corps raconte une autre histoire. Elle veille tard, exposée à la lumière bleue, perturbant ainsi son rythme circadien. Ses repas, bien que qualifiés de « sains », sont pauvres en nutriments ou incompatibles avec ses besoins biologiques. Elle est tendue au travail, épuisée à la maison, confrontée à des allergies saisonnières et à des troubles digestifs, et se sent de plus en plus déconnectée de tout sens profond. En faisant un état des lieux, il est évident : son système est épuisé, enflammé, et fonctionne à l’économie. Ces boutons de fièvre ne sont pas un simple accident ; ils témoignent d’une résilience en déclin.

Ce processus commence souvent de manière invisible. Les poêles antiadhésives libèrent des produits chimiques perturbateurs endocriniens. Les encres de tatouage et les ongles en acrylique introduisent des métaux lourds et des solvants dans l’organisme. La moisissure dans l’environnement domestique entrave le fonctionnement des mitochondries et met à mal le système immunitaire. Ces éléments peuvent sembler anodins, mais dans un système déjà fragile, ils deviennent des facteurs de basculement. Une personne qui se remettait aisément d’une mauvaise nuit ou d’une journée stressante peut désormais constater qu’un simple facteur de stress - une discussion, un repas trop gras, trop sucré, trop industrialisé, une variation de la météo - suffit à la faire vaciller.

La véritable résilience ne consiste pas simplement à éviter la maladie ; elle repose sur la capacité à soutenir la complexité du corps. Elle suppose de répondre à ses besoins, de réduire ses charges et de restaurer l'harmonie entre ses différents systèmes. La médecine fonctionnelle s'attache à identifier à la fois les apports nécessaires et les obstacles qui entravent cet équilibre.

Restaurer la cohérence

Votre corps ne manque pas de médicaments. Il manque de nutriments, de mouvement, de sommeil réparateur, de temps pour se détendre, d’aliments véritables, et d’amour véritablement partagé.
— Dr. Mark Hyman

La question « Pourquoi suis-je toujours malade ? » trouve rarement une réponse satisfaisante dans la seule pathologie. Ce n’est pas une défaillance du système immunitaire qu’il nous faut interroger, mais un désalignement plus profond entre les besoins du corps et sa réalité. La maladie, dans cette perspective, n'est pas un échec. C'est un message - clair, persistant, et souvent mal interprété.

En tant que nutrithérapeute fonctionnelle, j’appréhende le corps non pas comme un robot/une machine, mais comme une économie vivante, réactive et adaptative. Un système doté de sa propre monnaie, de ses dépenses, de ses seuils. À l’image d’un.e analyste financier qui scruterait un budget familial, je m’intéresse non seulement aux déficits, mais aussi aux schémas de dépenses : ce qui coûte trop cher, ce qui rapporte trop peu, et ce qui, en arrière-plan, accumule silencieusement des intérêts.

Certains déséquilibres sont flagrants : carences en nutriments, troubles du sommeil, inflammations chroniques. D’autres, en revanche, sont plus insidieux : pathogènes persistants, traumatismes non résolus, relations toxiques. Ce sont les frais cachés, les retraits non autorisés de l’économie du corps, qui siphonnent lentement les ressources, affaiblissent les réserves et érodent la résilience.

Notre première tâche consiste à effectuer un audit précis. Des tests fonctionnels nous permettent de mettre en lumière ce qui a été trop sollicité et ce qui a été négligé. Puis vient la phase de recalibrage : rétablir les nutriments, réorganiser les rythmes circadiens, soutenir le processus de détoxification. Parfois, cela implique de confronter des passifs plus profonds : des pathogènes chroniques qui ne se contentent pas de drainer passivement, mais qui agissent comme des détournements de fonds, siphonnant discrètement le capital vital du corps, érodant ses bases de l’intérieur. Pour restaurer la solvabilité de ce système, ces éléments doivent être identifiés, confrontés et éliminés.

La biologie quantique propose une nouvelle lecture de cette situation : au-delà des flux visibles de la chimie, se tisse un réseau d’énergie et de lumière, où chaque cellule émet et reçoit des informations. Lorsque le corps est cohérent, ce réseau vibre, de manière opportune, précise et résonnante. Mais le stress, la toxicité et le traumatisme déforment ces signaux, créant des interférences, des décalages et des dissonances. Le système immunitaire, qui dépend de cette harmonie pour sa coordination, ne faiblit pas parce qu’il est défaillant, mais parce que ses lignes de communication sont détériorées.

L’expérience somatique vient compléter ce tableau. Le corps n’est pas une simple biologie ; il est une biographie. Il porte la mémoire dans ses fascias, sa respiration, sa posture. Lorsque le stress devient chronique ou que le traumatisme demeure non résolu, le système nerveux reste tendu, figé dans des schémas qui supplantent le repos, la réparation et la fonction immunitaire. Et pour libérer cette tension, il convient de décongeler des ressources longtemps enchaînées dans les griffes de la survie.

Le travail, dès lors, est celui de la restauration. Un corps cohérent est un corps capable de répondre de manière fluide, intelligente, sans excès ni effondrement. La résilience n’est pas tant une question de force que de souplesse. Ainsi, lorsque nous posons la question « Pourquoi suis-je toujours malade ? », nous devons apprendre à entendre ce que le corps tente de nous dire depuis toujours. Non pas qu’il soit brisé, mais qu’il est désaligné. Que les comptes ne s’équilibrent plus. Que la cohérence a été perdue dans le tumulte de la vie moderne. Et que la santé se restaure lorsque le système est de nouveau autorisé à se rétablir dans son propre rythme naturel.

Prêt.e à retrouver votre bien-être ?

Si vous vous sentez pris·e dans un cycle d'infections répétées, de fatigue constante, ou si vous avez l'impression que votre corps ne réagit plus comme avant, sachez qu'il ne s'agit pas d'une fatalité liée au vieillissement ni d'une épreuve que vous devez simplement endurer.

Le corps, lorsqu'on lui en donne l’opportunité, a une capacité de guérison étonnante. Que vous souhaitiez une évaluation rapide et personnalisée avec La Formule Mieux-Être, où nous analyserons en détail votre santé actuelle et identifierons des actions concrètes pour rétablir l’équilibre, ou que vous soyez prêt·e à entamer un voyage plus profond avec le programme Regagnez Votre Résilience, un accompagnement de quatre mois axé sur les causes profondes des dysfonctionnements immunitaires, je suis là pour vous guider et vous soutenir.

Ce parcours est avant tout personnel, et je m’engage à vous accompagner là où vous en êtes. Ensemble, nous explorerons les racines de vos difficultés de santé, nous restaurerons l’équilibre dans votre corps, et nous renforcerons la résilience nécessaire pour que vous puissiez vous épanouir - tant sur le plan physique, mental qu'émotionnel.

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