Le pouvoir de l’hormèse : le stress comme catalyseur de force

Le saviez-vous ? La capacité de nos ancêtres à survivre dans des conditions extrêmes – telles que la pénurie de nourriture ou le stress physique – a été un facteur clé dans l’apparition du phénomène appelé 'hormèse'. Ce processus montre que de petites doses de stress, comme l’exercice ou le jeûne, peuvent en réalité fortifier le corps avec le temps, à l’image de nos ancêtres qui ont gagné en résilience en surmontant des environnements difficiles.


Dans mon article de la semaine dernière, nous avons exploré le concept de la Réponse au Danger Cellulaire (de l’anglais ‘Cell Danger Response’), un mécanisme physiologique crucial que le corps initie en réponse à des stresseurs aigus tels que le traumatisme ou la maladie. Cette réponse protège l’organisme en le mettant en mode défensif, limitant ainsi les dommages et permettant la récupération. Cependant, lorsque cette réponse au stress est prolongée – en raison de maladies chroniques ou de pressions environnementales – elle peut devenir inadaptée et nuire à la santé à long terme. Comprendre les subtilités de la Reponse au Danger Cellulaire est fondamental pour apprécier la manière dont nous devons gérer le stress de maniere génerale.

Cette semaine, je souhaite développer une idée plus nuancée, mais qui peut, à priori sembler paradoxale : l'hormèse. Ce terme désigne l'idée selon laquelle de petites doses contrôlées de stress peuvent entraîner des réponses adaptatives bénéfiques, qui renforcent la santé, améliorent la résilience et prolongent la longévité. Il est facile de supposer que le stress est intrinsèquement nuisible, mais en termes évolutifs, un stress modéré est, en réalité, essentiel à la croissance, à l’adaptation et à la survie.

L’idée d’hormèse n’est pas seulement théorique : c’est un principe biologiquement ancré qui a été perfectionné au fil des éons de l’histoire évolutive. En fait, la survie même de notre espèce – ainsi que celle de nombreuses autres espèces – a dépendu de petites doses de stress qui, à leur tour, ont déclenché la résilience biologique. Pour comprendre comment fonctionne l’hormèse, nous devons d’abord nous tourner vers le passé – en particulier les environnements que nos ancêtres ont dû naviguer.

Hormèse : le stress en petites doses

L'hormèse, définie de manière générale, désigne l'idée selon laquelle l’exposition à de faibles doses de facteurs potentiellement nuisibles ou de stresseurs peut provoquer des effets bénéfiques sur les systèmes biologiques. Ce principe s’étend au-delà des humains pour englober les plantes, les animaux et les micro-organismes. Par exemple, les plantes réagissent aux stresseurs environnementaux – comme la sécheresse, le froid ou les blessures physiques – en déclenchant des voies biochimiques qui renforcent leur résilience et favorisent leur survie. Les polyphénols, par exemple, présents dans les plantes colorées que nous consommons sont, en fait, des composés antioxydants protecteurs qui apparaissent, justement, en réponse au stress !). Il s’agit d’une réponse adaptative qui renforce la capacité de la plante à résister aux défis futurs (Tollefson et al., 2017).

Chez les animaux, l’hormèse joue également un rôle vital dans la survie. Ce processus est évident dans la manière dont certains animaux gèrent des environnements extrêmes, tels que les fluctuations de température ou la pénurie de nourriture. Certaines espèces de mammifères, comme celles qui hibernent, subissent des changements métaboliques dramatiques pour survivre dans des conditions de froid extrême ou de privation alimentaire.

Pour les humains, des doses modérées de stress physique ont été un élément central de notre succès évolutif. Les premiers humains vivaient dans des environnements remplis de périls et d’incertitudes. Les menaces auxquelles ils étaient confrontés étaient aiguësprédateurs, famine, blessures, et lorsque ces sources de stress étaient surmontables, elles activaient des réponses biologiques puissantes qui favorisaient la survie et l’adaptation.

Prenons l'exemple du stress physique de l’activité physique régulière. Nos ancêtres n’avaient pas accès aux commodités modernes tels que les voitures ou des lieux de travail sédentaires. Au lieu de cela, la survie quotidienne signifiait chasser, cueillir, marcher pendant des heures et repousser les prédateurs ou les tribus ennemies. Ces efforts physiques quotidiens induisaient une forme d’hormèse, car le corps s’adaptait pour améliorer la force, la fonction cardiovasculaire et l’endurance. Les recherches ont montré que le stress physique régulier (le sport/le mouvement) induit la biogenèse mitochondriale – augmentant essentiellement l'efficacité et le nombre de cellules productrices d'énergie dans le corps (Gómez-Cabrera et al., 2008). Cette adaptation cellulaire a aidé les premiers humains non seulement à survivre, mais aussi à prospérer dans des environnements difficiles.

Le jeûne, une forme de stress léger, est un exemple puissant de l’hormèse en action. Bien qu’il soit devenu une tendance populaire dans les cercles de santé modernes, la pratique du jeûne faisait partie intégrante de la survie humaine. Les premiers humains faisaient souvent face à une pénurie de nourriture, et pendant ces périodes, le jeûne déclenchait l’autophagie – un processus cellulaire vital qui élimine les cellules endommagées et stimule la régénération de nouvelles cellules saines (Morselli et al., 2010). Cette réponse adaptative, produit de l’évolution, était essentielle pour la survie dans des environnements marqués par l'imprévisibilité et les fluctuations des ressources. À travers les périodes de jeûne, le corps a développé des mécanismes qui non seulement l’ont aidé à endurer l’adversité, mais ont également favorisé la résilience globale.

De plus, les températures extrêmes et les changements environnementaux ont également été des sources de stress hormétiques tout au long de l’histoire. Les cultures anciennes vivant dans des climats froids ou extrêmes ont développé des réponses adaptatives au froid pour survivre, comme la production de tissu adipeux brun, une graisse spécialisée qui brûle de l’énergie pour générer de la chaleur (van der Lans et al., 2013). Même aujourd’hui, l'exposition au chaut et au froid, pratiquée par des techniques telles que les bains glacés, la cryothérapie ou le sauna, peut augmenter le métabolisme et améliorer la fonction immunitaire.

Tandis que les stresseurs anciens étaient essentiels à la survie humaine, le monde moderne présente un défi unique. Nous faisons toujours face au stress, mais il prend souvent la forme de stresseurs chroniques et artificiels qui ne nous offrent pas la même opportunité d’adaptation.

Restaurer la résilience : une approche holistique

Lorsqu’il s'agit de reconstruire la résilience, le processus consiste autant à restaurer l'homéostasie qu’à cultiver la force par le stress contrôlé. Dans ce contexte, l’hormèse peut être un outil clé, mais le corps doit d’abord atteindre un état de santé de base à partir duquel il peut gérer les défis à venir.

La première étape de ce parcours de guérison est la réhabilitation nutritionnelle. Lorsque nous faisons face à une maladie chronique, notre corps peut être épuisé de nutriments essentiels, et il est crucial de restaurer l'équilibre. Mais voici le hic : nourrir votre corps ne signifie pas simplement le remplir de nourriture. Il est facile d’être à la fois suralimenté et sous-nourri. Ce dont le corps a vraiment besoin, ce sont les bons macronutrimentsdes protéines de qualité, des graisses saines et des glucides non raffinés – ainsi que des vitamines et des minéraux qui soutiennent tout, de la production d'énergie à la fonction immunitaire. Beaucoup de personnes qui souffrent de maladies chroniques présentent des carences importantes. Restaurer ces nutriments est essentiel avant tout.

Lorsque le corps est correctement nourri, il gère beaucoup mieux le stress. L’un des meilleurs moyens de renforcer la résilience est l'alimentation à horaires restreints. Cette approche – simplement limiter les heures de la journée où vous mangez – aide votre corps à activer l’autophagie (une sorte de “nettoyage cellulaire”), à améliorer vos mitochondries (les centrales énergétiques de vos cellules) et à augmenter la sensibilité à l’insuline. Et cela n'a pas besoin d’être extrême. Vous n'avez pas besoin de vous affamer ; offrir, tout simplelent, à votre corps une pause dans l’apport constant de nourriture l’aide à mieux fonctionner (Longo et al., 2015).

L’alimentation à horaires restreints peut être aussi simple que de prendre trois repas équilibrés par jour sans grignoter entre les repas. Grignoter constamment maintient vos niveaux d’insuline élevés, ce qui peut interférer avec votre métabolisme et contribuer à des problèmes comme la prise de poids et la résistance à l’insuline à long terme (Ludwig et al., 2018). Offrir à votre corps ces pauses entre les repas l’aide à brûler les graisses, réparer les cellules et optimiser le métabolisme.

Je ne préconise pas le jeûne pour les personnes qui souffrent déjà de maladies chroniques. L’alimentation à horaires restreints offre une approche plus douce qui procure à votre corps de nombreux bienfaits associés au jeûne – réparation cellulaire, amélioration de l’énergie et meilleure santé générale – tout en vous assurant que vous obtenez encore les nutriments dont vous avez besoin.

Outre les pratiques alimentaires, le mouvement reste un pilier de la résilience. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’exercice n’a pas besoin d’être intense pour apporter des bénéfices significatifs. Les activités à faible impact – comme la marche, la natation, le rebond ou les étirements – peuvent aider à restaurer la mobilité, réduire l’inflammation et stimuler la réparation mitochondriale. Ces formes de mouvement, particulièrement lorsqu'elles sont réalisées de manière régulière, peuvent favoriser le type d’adaptation systémique nécessaire à la résilience.

Cependant, ces stratégies doivent être intégrées progressivement, en respectant les besoins du corps en matière de récupération. Alors que le stress en petites doses contrôlées est essentiel pour développer la résilience, la récupération est tout aussi vitale. C’est l’équilibre entre les deux qui permet une guérison optimale.

Reprogrammer le cerveau pour la guérison

Un élément souvent négligé mais crucial dans la résilience est l’état du système nerveux. Le système nerveux autonome joue un rôle central dans la manière dont nous gérons le stress et naviguons à travers les défis de la santé. Le système nerveux autonome se compose de deux branches principales : la branche sympathique, qui gouverne la réponse de “combat ou fuite”, et la branche parasympathique, qui régule les fonctions de “repos et digestion”. Ensemble, ces systèmes aident le corps à maintenir un équilibre délicat entre vigilance et relaxation.

Cependant, la maladie chronique, le stress constant et les traumatismes peuvent entraîner un deséquilibre du système nerveux autonome, en particulier par une surexploitation de la branche sympathique. Ce déséquilibre perturbe la capacité du corps à revenir à un état de calme et à se réparer, car il reste dans un état de vigilance accrue qui entrave la guérison. La théorie polyvagale du Dr Stephen Porges offre des perspectives profondes sur ce processus et sur le rôle que le nerf vagal joue dans la régulation de ces réponses.

La Théorie Polyvagale et le Rôle du Nerf Vague

Le nerf vagal régule les réponses physiologiques au stress, notamment le rythme cardiaque, la fréquence respiratoire et la digestion. Plus encore, il est essentiel à la capacité du corps à se sentir en sécurité, connecté socialement et capable de se réguler. Grâce à son influence sur le système d'engagement social, le nerf vague permet aux individus de se remettre du stress et des traumatismes en favorisant un sentiment de sécurité et de connexion avec autrui (Porges, 2011).

Lorsque le nerf vague fonctionne efficacement, il aide à promouvoir la relaxation et la guérison en réduisant les impacts physiologiques du stress. Cependant, le stress chronique, les traumatismes et l’exposition aux toxines environnementales peuvent nuire à la tonicité vagale. En conséquence, le corps peine à revenir à un état équilibré, rendant difficile la guérison des maladies ou des blessures.

Comprendre les déséquilibres du système nerveux

De nombreux facteurs peuvent entraîner une dysrégulation du système nerveux, y compris les traumatismes physiques et psychologiques, l'exposition aux toxines environnementales et les maladies chroniques. Les traumatismes infantiles peuvent entraîner des altérations à long terme du système nerveux, rendant les individus plus vulnérables au stress et aux défis de santé mentale. L’étude ACE (Adverse Childhood Events) démontre que les expériences traumatiques vécues durant l'enfance, telles que les abus, la négligence et les dynamiques familiales dysfonctionnelles, sont fortement associées à des problèmes de santé mentale et physique à long terme, y compris un risque accru d'anxiété, de dépression et de maladies chroniques (Felitti et al., 1998).

En plus des traumatismes psychologiques, des stresseurs physiques comme l'exposition aux toxines – qu’elles proviennent de métaux lourds, de pesticides ou de moisissures – peuvent également perturber de manière significative le fonctionnement du système nerveux. Les recherches ont montré que l'exposition à la moisissure, en particulier la présence de mycotoxines, peut avoir un impact profond sur le fonctionnement du cerveau, entraînant brouillard cérébral, anxiété, insomnie et intolérance au stress (Baxi et al., 2013). Ces perturbations sont souvent exacerbées par des maladies chroniques, comme les maladies auto-immunes, qui peuvent contribuer à une inflammation soutenue, perturbant davantage la régulation du système nerveux (Lloyd et al., 1990).

Le pouvoir de la neuroplasticité

Heureusement, le système nerveux est capable de changements significatifs, un processus connu sous le nom de neuroplasticité. La neuroplasticité désigne la capacité du cerveau à se réorganiser en formant de nouvelles connexions neuronales en réponse à l'expérience, à l’apprentissage et aux blessures (Kolb & Gibb, 2011). Cette capacité remarquable permet au cerveau de s’adapter et de se remettre du stress, des traumatismes et des maladies. Par exemple, le cerveau peut renforcer les voies neuronales associées à la relaxation et à la guérison, contribuant ainsi à contrebalancer l'impact des dysrégulations causées par des traumatismes ou des maladies chroniques.

Une approche prometteuse pour traiter la dysrégulation du système nerveux et améliorer la résilience est la rééducation limbique. La rééducation limbique implique des techniques visant à “réentraîner” les réponses émotionnelles et physiologiques du cerveau au stress en utilisant les principes de la neuroplasticité. Des programmes comme le Dynamic Neural Retraining System (DNRS), le Programme Gupta et Primal Trust optimisent les principes de la neuroplasticité grâce à la visualisation guidée, la respiration et les techniques de pleine conscience. En rééduquant ces voies neuronales, les individus peuvent améliorer leur tonicité vagale et restaurer l’équilibre du système nerveux, favorisant ainsi la guérison et la récupération.

Le paradoxe du confort

“Nous vivons des vies de plus en plus protégées, stériles, climatisées, trop nourries, sous-défiées et entourées de filets de sécurité.” Michael Easter

Dans notre monde moderne, les conforts apportés par la technologie, la sécurité et la commodité ont indéniablement amélioré notre qualité de vie. Cependant, ces mêmes avancées semblent éroder la résilience fondamentale qui permettait à nos ancêtres de prospérer. Michael Easter, dans son ouvrage, The Comfort Crisis, souligne que les commodités que nous chérissons aujourd’hui affaiblissent en réalité notre capacité d’adaptation. Contrairement à nos aïeux, qui affrontaient des défis physiques tels que la chasse, la cueillette ou la survie dans des conditions extrêmes – des facteurs de stress qui obligeaient le corps à s’adapter – les obstacles modernes sont souvent invisibles et insidieux.

Le cœur de la réflexion d’Easter est que l’inconfort n’était pas seulement inévitable pour nos ancêtres, mais qu’il était essentiel à leur résilience. Ces défis physiques, qu'ils soient liés à l'effort ou à l'exposition à des températures extrêmes, incitaient le corps à se renforcer. Aujourd’hui, cependant, nous faisons face à des facteurs de stress qui ne déclenchent pas les mêmes réponses adaptatives bénéfiques. Les polluants modernes, comme les pesticides, les microplastiques ou les champs électromagnétiques (CEM), perturbent notre biologie, favorisant l’inflammation, les déséquilibres hormonaux et les maladies chroniques. Ces polluants fragilisent notre résilience naturelle, nous laissant plus faibles et moins aptes à nous rétablir.

Parallèlement aux stress physiques de la vie contemporaine, le stress émotionnel et psychologique devient également de plus en plus prégnant. Bien que favoriser la sécurité émotionnelle soit désormais une priorité dans nos sociétés, cette focalisation peut paradoxalement limiter notre développement. Le travail de la psychologue Esther Perel sur les relations et la résilience émotionnelle illustre cette dynamique. Elle avance que, si la sécurité émotionnelle est cruciale, elle peut aussi freiner notre croissance si nous nous surprotégeons. En mettant l’accent sur la protection contre l’inconfort émotionnel, nous risquons de réduire notre capacité à affronter les défis relationnels inévitables de la vie. Le conflit, la vulnérabilité et la tension — lorsqu'ils sont gérés avec soin — ne sont pas des menaces à éviter, mais des occasions de croissance. Perel suggère que s’engager avec l’inconfort, dans les relations comme dans la vie personnelle, est essentiel pour renforcer la connexion et approfondir la résilience.

Ce besoin de résilience émotionnelle est particulièrement crucial face aux maladies chroniques ou en cas de Réponse au Danger Cellulaire. Lorsque nous faisons face à ces enjeux, la priorité doit être la sécurité. Le corps et le système nerveux doivent d’abord se sentir en sécurité pour pouvoir affronter les défis nécessaires à la guérison. Dans ces situations, la protection est indispensable pour stabiliser le système. Cependant, une sécurité prolongée, sans réintroduction graduelle de l’inconfort, risque de devenir contre-productive. Si la sécurité est essentielle en tant que première étape, l’objectif ultime n’est pas de rester dans un état de protection, mais de réintroduire progressivement des défis permettant de stimuler la résilience.

Tant Michael Easter qu’Esther Perel soulignent le rôle primordial de l’inconfort dans le développement de la résilience. Easter insiste sur l’importance de rechercher délibérément les challenges — qu’ils soient physiques ou mentaux — afin de favoriser la croissance et l’adaptation. Cela ne signifie pas s’imposer un stress excessif, mais plutôt accepter des défis qui renforcent la force et la flexibilité. La vision de Perel s’inscrit dans cette logique, soulignant que l’inconfort émotionnel, tel que le conflit ou la vulnérabilité, ne doit pas être évité. Au contraire, interagir avec ces défis, lorsqu’ils sont abordés avec prudence, peut nourrir notre résilience émotionnelle et améliorer notre capacité à gérer les stress inévitable de la vie.

Restaurer la santé

Dans un monde rempli de facteurs de stress invisibles — allant des polluants environnementaux à la pression émotionnelle — notre résilience est constamment mise à l’épreuve. Le principe de l’hormèse nous enseigne que, lorsqu’il est appliqué de manière appropriée, le stress peut être un outil puissant pour la croissance. Cependant, la véritable résilience n’est pas quelque chose qui se produit automatiquement ; elle nécessite une approche réfléchie et individualisée qui tient compte des besoins uniques de votre corps et de votre système nerveux.

Si vous vivez avec une maladie chronique, vous êtes probablement bien familiarisé avec la frustration de traiter des symptômes mystérieux sans réponses claires. En tant que praticienne fonctionnelle, mon approche se concentre sur l’identification et la correction des déséquilibres à la racine grâce aux analyses fonctionnelles avancées et un processus d'admission détaillé.

La Formule Mieux-Être est le point de départ idéal pour ceux qui souhaitent comprendre leur état de santé actuel et obtenir des informations claires et exploitables. Ce package propose une évaluation approfondie de vos symptômes, de votre historique de santé et de vos résultats d’analyses afin de formuler un plan global pour restaurer l’équilibre.

Pour ceux qui sont prêts à aborder leurs problèmes de santé plus en profondeur, Regagnez Votre Résilience est un programme de coaching de intensif sur quatre mois conçu pour les personnes confrontées à des conditions complexes et chroniques. Ce programme est parfait pour ceux qui souffrent de conditions telles que l’autoimmunité, le SIBO, la fatigue chronique, les intolérances alimentaires, et des problèmes de peau tels que l’eczéma, entre autres. Il s’agit d’un processus pratique et guidé qui vous aide non seulement à gérer les symptômes, mais aussi à découvrir et traiter les causes profondes de votre dysfonctionnement immunitaire, afin que vous puissiez retrouver votre vitalité.

En utilisant des tests fonctionnels de pointe et une approche personnalisée, nous allons au-delà des suppositions pour créer un chemin adapté à vos besoins uniques. Vous méritez de comprendre ce qui se passe à l’intérieur de votre corps et de prendre des mesures proactives pour restaurer votre santé. Avec la bonne orientation, les bonnes stratégies et le bon soutien, vous pouvez retrouver votre résilience et prospérer à nouveau.

Si vous êtes prêt à faire le premier pas vers une vie plus saine et plus vibrante, je vous invite à me contacter.

En relevant de petits défis et en soutenant votre corps avec des soins fonctionnels, vous pouvez développer une résilience durable !

Références :

  • Baxi, S. K., Thrasher, J. D., & Womble, M. (2013). Mycotoxin exposure and its effects on health. Journal of Environmental Health, 75(9), 44–50.

  • Felitti, V. J., Anda, R. F., Nordenberg, D., Williamson, D. F., & Spitz, A. M. (1998). Relationship of childhood abuse and household dysfunction to many of the leading causes of death in adults: The adverse childhood experiences (ACE) study. American Journal of Preventive Medicine, 14(4), 245–258.

  • Gómez-Cabrera, M. C., Salvador, P. G., & Viña, J. (2008). Mitochondrial biogenesis in response to exercise. The Journal of Physiology, 586(1), 163-171.

  • Longo, V. D., & Mattson, M. P. (2015). Fasting: Molecular mechanisms and clinical applications. Cell Metabolism, 19(2), 181-192.

  • Ludwig, D. S., Willett, W. C., & Volek, J. S. (2018). The effects of low-carbohydrate diets on metabolic health. Lancet, 381(9872), 246–249.

  • Lloyd, T., Vaught, S., & Niles, L. (1990). Chronic illness, autoimmune diseases, and neuroinflammation: The role of the nervous system in systemic dysfunction. Autoimmunity Reviews, 8(4), 309–312.

  • Morselli, E., et al. (2010). Intermittent fasting and health: A review. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 95(12), 3975-3982.

  • Porges, S. W. (2011). The Polyvagal Theory: Neurophysiological foundations of emotions, attachment, communication, and self-regulation. Norton & Company.

  • Tollefson, M. L., Burnett, D. C., & Clarke, J. C. (2017). Plant stress and adaptation: Polyphenolic compounds as antioxidants. Plant Biology Journal, 65(8), 155-163.

  • van der Lans, A. A. J. J., et al. (2013). Cold-induced brown adipose tissue in humans: A review of thermogenic capacity and its potential therapeutic effects. Trends in Endocrinology & Metabolism, 24(3), 135-144.

  • Kolb, B., & Gibb, R. (2011). Brain plasticity and behavior. Annual Review of Psychology, 62, 51–71.

  • Easter, M. (2021). The Comfort Crisis: Embrace Discomfort to Reclaim Your Wild. HarperCollins.

  • Perel, E. (2019). The State of Affairs: Rethinking Infidelity. HarperCollins.

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